Dans les yeux de votre oubli, on regarde le monde. L'on y voit la douceur, l'on ressent la douleur. On peut y voir l'amour entretenir l'espoir de caresser le jour où brûlera un soir la flamme de toujours empalée dans l'Histoire.
Dans les yeux de votre oubli., on redevient aveugle, on se met des oeillères, et on refait le monde. On y refait les gens, on y refait l'amour. On souffle sur la braise. On souffle sur le vent, on évente le souffle, on évite d'y voir les ailés faons trompés.
Dans le regard d'Autrui, on perçoit la souillure, le silure et la sciure; on ne finira pas cet excrément mot dit. Le ciel est pour ce soir l’autel de notre rémanence percluse. Il n’y a bientôt plus rien que votre regard, où se noie l’oubli de….
Non, on ne finira pas cet excrément mot dit. Pas celui-là, pas ici : on n'en a « rien à foutre », votre bouche ne le dit pas mais vos yeux parlent tellement plus fort que vous….
On finira… plus tard. Là où s’oublient les yeux impertinents des sentiments aveuglés par qui de droit.
Fin de chantier.