Dernier Vertige avant l'Oubli.
Ma robe était de pierre, et nouvelle fois venait-on de me violenter. A présent comme depuis toujours, je me porte volontaire pour n'être coupable que de mon obsolescence, par la Nature programmée, face aux moeurs rubicondes de mes amants de poussière,...
(©Muse - Live avec intro. harmonica "Il était une fois dans l'Ouest" : Knights of Cydonia , @ Vieilles-Charrues 2010) Peut-être que si tu avais été là, j'aurais pu braver cette pluie redondante, ce vent régulier, cette boue pâteuse, cette tente que j'avais...
(Ti Sours - Nou na asé) Demain, si tout va bien, à cette heure-ci je serai sourd. Au fardeau de votre Silence. Usé jusqu'au bout des tympans, inutile au moindre son voyageur, je bourdonnerai du seul vacarme de mon désordre intérieur. Au dehors, chaque...
(Jean-Jacques Goldman - Bienvenue sur mon boulevard) Il n'y aurait que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, dit-on... L'ennui c'est que les imbéciles ont souvent un avis, sur à peu près tout et même sur ce qui ne fait pas partie du 'tout' : j'en...
Écrire ? Happer le mot quand la pensée s'affale. Troubler le cheminement logique des apparences pour y substituer un semblant de raison. Corroborer les quiétudes trop lourdes de paroles feintes. Masquer l'ignorance exhaustive par un flot illimité d'inepties...
Prête-moi ta plume, pour écrire un mot... Ce n'est pas écrire que d'usiner le Verbe jusqu'à ce qu'il n'en reste que de la poussière de silence. Ni travailler la lettre à la chaîne pour qu'il en sorte une circonstance d'esthétique. Ce n'est pas troubler...
La chanson commençait par quelque chose comme "I can see it in your eyes". Comme si les yeux d'une morte pouvaient encore parler après avoir côtoyé la vie sans air dans les bronches. Ici l'on étouffe de ne respirer que le souffre ; là d'où vient cette...